La Buvette des Coureurs

Chers coureurs, venez vous reposer à notre buvette ! Ici, bonne humeur, en-cas, et petites discussions !

D'ailleurs, Marie-France a mis en marche son rétro-planning, et que vois-je ? Il est l'heure de vous proposer un débat !

La saison 6 a abordé un sujet très porteur de débats : les relations profs/élèves. Que pensez-vous des relations profs-élèves ? Est-ce pour vous un objet de fantasme, une hérésie, un sujet discutable ?

Bien entendu, il n'est pas question ici d'aborder la question d'une relation entre un élève mineur et un prof, mais plutôt la question d'une relation prof élèves entre adultes, à la fac.

Tu as bien fait de préciser une relation entre prof-élève à la fac. Je pense que c'est discutable et qu'à mon avis ça peu nuire aux deux personnes. D'un point de vu éthique le prof a pas le droit car il a autorité et doit être imaprtiale pour juger ces élèves. Et pour l'élève il peut être mal vu par ces camarades ou autres professeurs qui pourrait penser que ces notes sont du à sa relation. A mon avis, dans ce genre de relation il vaut mieux être discret pour que ça marche jusqu'à ce que les personnes ne soient plus prof - élève.

Je suis pour les débats, cela ne peut être qu'enrichissant ,à condition que chacun sache rester à sa place, et respecte les idées de l'autre ...c'est essentiel !!  Déjà si on est sur les bancs de la Fac, on a compris les limites à ne pas dépasser...normalement !!! Quant à la relation  prof/élève ?? que peut-on contre l'attirance réciproque ??? Dans la mesure où cela reste "sain",et discret , je n'y vois rien à redire...

D'abord j'aime bien le titre du forum très attirant (bravo à la personne ayant eu l'idée). 

Maintenant pour ce qui est du débat (encore une bonne idée de débat) voici ma réponse. Je trouve que c'est complexe. Personnellement cela ne me dérange pas et comme le dit Milan2006 on ne contrôle pas l'attirance réciproque. Après il ne faut pas oublier que comme le précis Legolas le prof doit être impartiel et il est difficile de l'être lorsque notre conjoint est une élève. Je pense que dans ce genre de relation le prof et l'élève doivent faire en sorte que la relation prof et élève n'hésite plus en faisant en sorte que l'élève choississant un autre professeur pour sa discipline. Si le prof est le seul a exercer sa discipline alors l'élève doit renoncer à la discipline ou bien les deux doivent mettre en stand by leur relation tant que la relation prof et élève existe.

Alors, ça sera un virgin mojito pour moi, s'il vous plait! Ah! ça fait du bien de se poser un peu!

Bon alors, la relation prof-élève... Du souvenir que je garde de mes profs à la fac, je peux vous assurer que j'étais loin, mais alors très loin d'envisager ne serait-ce qu'un rapprochement amical avec eux (je suis un peu sauvage, certes) Mais bon, imaginons qu'un de mes profs ait été le clone de Kévin Costner, j'aurais sans doute pu l'envisager. ^^ A part ça, en général, à la fac, on est entre adultes, alors je ne vois pas où est le mal. Du moment qu'on y trouve son bonheur, c'est le principal et puis l'avis des gens autour, c'est secondaire.

On est peut-être allées dans la même fac alors, car je n'ai pas été gâtée non plus par mes profs ^^

Avant d'entrer dans le coeur du sujet, je vais aborder un peu le vocabulaire de votre question. Personnellement, je changerais le mot «élève» pour «étudiant», ça enlèverait toute confusion, puisque le terme étudiant est réservé pour les élèves fréquentant des établissements d'enseignement supérieur. Donc, aucun risque de confondre avec de jeunes écoliers. Je dis ça parce que, étant enseignante, la notion relation enseigant / élève n'a vraiment pas la même notion pour moi... (Pour continuer le cours de vocabulaire sur le sujet, c'est par ici.)

Bon, maintenant que ce point est éclairci, passons aux choses sérieuses : on est à la buvette, alors je prendrais bien un verre d'eau. Ah, oui, le débat.

Éthiquement parlant, je dirais que cela ne se fait tout simplement pas, même entre adultes consentants. À la base, le professeur doit offrir le même traitement à tous et être impartial. Cela devient complexe, s'il doit évaluer son amoureux ou son amoureuse (je vais mettre tout au masculin, ce sera plus simple!). Que ce soit fait de façon consciente ou non, le jugement sera différent, soit le professeur sera plus tolérant envers son copain, soit au contraire, pour démontrer qu'il ne fait pas de favortisme, il le jugera de façon plus sévère.

De plus, même si le professeur demeure tout à fait impartial, ce n'est pas ce que les autres étudiants penseront. Oui, parce qu'ils ont beau être très discrets tous les deux, il est fort possible que la situation soit connue par certains. Donc, un élève non satisfait de son résultat pourait porter plainte en affirmant que le professeur fait du favoritisme.

Et je ne parle même pas de l'éventuelle rupture... Une peine d'amour, et voilà les notes qui dégringolent, car l'étudiant ne va plus au cours pour ne pas voir le prof et celui-ci qui ne s'en remet pas et juge très sévèrement l'étudiant...

Mais, comme on dit, le coeur à ses raisons, et quand on est en amour, bah, on est en amour... Donc, plusieurs possibilités peuvent s'offrir aux amoureux :

D'abord, sachant que, généralement, les étudiants gardent leur professeurs pour une assez courte  durée, pourquoi ne pas se simplifier la vie ou tout simplement attendre? Ensuite, la possibilité de changer de professeur. L'étudiant peut demander de changer d'enseignant, il peut abandonner le cours, il peut changer d'établissement scolaire... Le professeur peut aussi décider de changer d'établissement ou de confier sa tâche d'enseignement à un collègue, si cela est possible.

@Minefuji et Cartegold : Avoir une relation amoureuse avec un prof ne m'est jamais passé par la tête non plus. Toutefois, des relations amicales avec des profs à l'université, oui.

Je vais arrêter ici, avant d'écrire un roman. J'ai l'impression que, sur certains forums, j'écris vraiment trop...

Oh ben non c'est le but des buvettes, c'est de papoter et d'échanger nos points de vue ! C'est intéressant d'avoir différents avis. Je vois que c'est une question qui divise un peu c'est sympa !

Je suis d'accord avec toi sur les problèmes d'impartialité que cela peut poser, car en effet dans un sens ou dans un autre, il n'y aura plus d'objectivité : entre faire du favoritisme ou au contraire durcir les notes pour que les autres ne pensent pas qu'il y a favoritisme, la relation entre forcément en ligne de compte. Et c'est vrai que si c'est pour un semestre, peut-être est il possible d'attendre. Mais dans les faits, je ne sais pas si c'est facile de se dire d'attendre six mois avant de vivre ce que l'on a à vivre. A voir..

Ps : j'en ai oublié ton eau !

Mais dans les faits, je ne sais pas si c'est facile de se dire d'attendre six mois avant de vivre ce que l'on a à vivre.

Tout dépendant, mais si c'est le bon / la bonne, c'est rien six mois comparativement à la suite.
En plus, j'ai parlé de l'impartialité du prof, mais je ne suis même pas aller du côté de l'étudiant qui pourrait vouloir tirer profit de la situation...

Merci pour l'eau. Ça fait du bien de boire un peu, c'est essouflant un marathon!

Ce sujet est toujours discutable. Evidemment, il y a beaucoup de personnes qui trouvent que cela est une hérésie, on ne peut pas être dans une relation avec un professeur car celui-là, même si l'élève est adulte et consentant, peu passer pour quelqu'un qui influence le jugement de cette personne. Ou dans l'autre sens, un étudiant sera vu comme une personne qui prend profit de la situation pour réussir 'faussement' dans ses études. Si la relation est réelle et que les personnes sont vraiment amoureuses, on va dire, vaut-il pas mieux attendre la fin de l'année pour commencer quelque chose et la rendre publique ?

Et bien sûr, suivant certains professeurs, les étudiant(e)s fantasment d'une relation avec celui-ci ou celle-ci. Cela fait un peu partie de la vie étudiante de fantasmer sur un prof, non ? (Si on a eu la chance d'en avoir un de mignon et/ou sexy ^^)

Je rejoins un peu l'avis de Phoebus et d'autres membres sur ce débat.

Comme beaucoup, ça ne me choque pas plus que ça, surtout dans les études supérieurs, qu'un élève et un enseignant se fréquentent. On ne contrôle pas toujours une attirance, et on ne va pas s'empêcher d'être bien avec quelqu'un juste parce que le contexte ne le permet pas.
En revanche, professionnellement parlant, c'est contraire à l'éthique, alors il faudrait envisager des solutions, comme changer de matière, d'enseignant... A voir !